Bonne nouvelle annoncée en début d’année 2025 : le gouvernement a décidé d’appliquer une TVA réduite à 5,5 % sur les installations photovoltaïques à compter du 1er octobre 2025. L’objectif affiché est clair : accélérer la transition énergétique et rendre le solaire plus accessible aux particuliers comme aux professionnels. Mais derrière cette annonce ambitieuse, la réalité est tout autre. Les conditions techniques et économiques pour bénéficier de cette TVA sont aujourd’hui difficiles à remplir.
Résultat : malgré la promesse, aucune installation ne pourra en profiter rapidement.
Dans cet article, nous vous expliquons simplement ce que prévoit cette mesure, pourquoi elle pose problèmes, et quelles alternatives concrètes permettent dès maintenant de réduire sa facture d’électricité grâce à des équipements performants.
Que prévoit exactement la nouvelle TVA à 5,5 % pour le solaire ?
Cette mesure vise à encourager l’installation de panneaux photovoltaïques dans les logements en abaissant la TVA à 5,5 % sur certaines opérations. Concrètement, la TVA à 5,5 % s’applique sur la livraison et d’installation solaires d’une puissance inférieure ou égale à 9 kilowatts-crête (kWc), Typiquement pour des installations domestiques.
Elle concerne à la fois :
• Les particuliers et professionnels installant des panneaux solaires pour produire leur propre électricité ;
• Les installateurs et fournisseurs certifiés RGE, comme notre entreprise.
L’objectif est de réduire le coût global d’un projet solaire, de dynamiser le marché et d’encourager la production locale d’électricité renouvelable.
Mais attention : si l’intention est louable, l’application de cette mesure repose sur des critères techniques très stricts. Et c’est là que les choses se compliquent.
Quelles sont les conditions pour bénéficier de la TVA à 5,5 % sur les panneaux photovoltaïques ?
Sur le papier, la TVA à 5,5 % devait rendre le solaire plus accessible. Mais dans la réalité, les critères à respecter sont si stricts que personne ne peut encore y prétendre.
Voici les conditions principales fixées par l’administration :
• Une puissance ≤ 9 kWc
• Un système de gestion d’énergie (EMS). L’installation doit intégrer un dispositif permettant de synchroniser la consommation avec la production solaire (chauffage, eau chaude, borne de recharge, etc.).
• La teneur en métaux lourds doit être limitée et les seuils sont très stricts : argent < 14 mg/W, plomb < 0,1 %, cadmium < 0,01 %. L’objectif ici est de réduire la pollution et favoriser le recyclage des panneaux.
• Chaque panneau doit être validé par un organisme indépendant certifié EN ISO 17065 et EN ISO 17025. À ce jour, aucune marque ne dispose encore de cette reconnaissance complète.
• Une empreinte carbone ≤ 530 kg CO₂eq/kWc.
Le dernier point est l’un des plus bloquants. Ce seuil extrêmement bas impose que les panneaux soient fabriqués avec une énergie très faiblement carbonée.
Or, la majorité du poly silicium, matériau clé des cellules solaires, est produite en Chine avec une électricité issue du charbon. Les industriels chinois étudient la possibilité d’extraire le poly silicium en Norvège afin de réduire leur empreinte carbone…
Les premiers modules « Ultra bas Carbone » cellules TopCon, sont annoncés disponibles pour la fin de l’année 2025 à des prix : environ +150 % à +200 % par rapport aux modules HJT actuels.
Cela rend aujourd’hui une installation taxée à 5.5% plus chère qu’une installation au taux actuel de 20% avec des modules TopCon moins performants que les modules HJT.
En clair, pour bénéficier de la TVA à 5,5 %, il faudra un panneau ultra-performant, bas carbone et certifié, aujourd’hui inexistant à un prix attractif sur le marché.
C’est ce qui rend la mesure inefficace dans l’immédiat, malgré son intention écologique.
Les installateurs RGE, comme nous, voient arriver des clients convaincus par l’annonce gouvernementale, avant de découvrir les travers du dispositif.
Pour beaucoup de ménages, c’est une désillusion : ils espéraient une aide immédiate, ils découvrent une contrainte technique et irréaliste et une fausse promesse de baisse des tarifs des installations.
Pourtant, il existe aujourd’hui des solutions concrètes, performantes et rentables, qui permettent déjà de réduire efficacement sa facture d’énergie tout en respectant l’environnement.
Exemple concret pour une maison familiale
Quelles alternatives pour encourager le solaire dès maintenant ?
Plutôt que d’attendre la baisse des prix des panneaux « Ultra bas Carbone » cellules TopCon, il est possible d’agir dès maintenant avec des technologies photovoltaïques plus avancées et durables.
C’est notamment le cas avec l’installation de panneaux à cellules Hétérojonction (HJT), que nous posons sur toutes nos installations professionnelles ou domestiques, notamment pour les configurations de 3 kWc à 10 kWc chez nos Clients particuliers avec des modules de 500 Wc.
Pourquoi choisir la technologie HJT ?
Les panneaux HJT sont aujourd’hui ce qui se fait de mieux sur le marché solaire :
- Rendement élevé : grâce à une double couche (cristalline + amorphe), ces cellules captent mieux la lumière, même par faible ensoleillement.
- Durabilité exceptionnelle : les performances se maintiennent dans le temps.
- Efficacité énergétique supérieure : plus d’électricité produite à surface égale, donc
un retour sur investissement plus rapide. - Meilleur impact environnemental : durée de vie allongée = moins de déchets,
moins de renouvellements de matériel.
Ces panneaux sont aujourd’hui le meilleur compromis entre performance, fiabilité et impact écologique maîtrisé. Ils ne bénéficient pas encore de la TVA à 5,5 %, mais leur rentabilité énergétique et leur durée de vie compensent largement cette différence.
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